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Nouvelles

févr. 17 202115:39

Ctrl+N

Il y a une éternité[1], je me suis lancé plein de rêves, de vers et d’émotions dans l’Art dramatique. J’y ai connu de grandes joies, mais depuis un an, l’activité théâtrale s’est singulièrement ralentie[2].

Je me suis donc tourné vers mon autre passion, l’informatique – et plus particulièrement le web, et je me suis lancé dans une formation à distance, pour consolider / valoriser mes connaissances que j’aborde en semi-pro depuis tant d’années. Après trois mois intense et un stage sous l’œil bienveillant de Franck, j’ai validé la formation et refait mon CV.

J’espère trouver, dans cette nouvelle page de ma carrière, de nouvelles satisfaction et expérimenter cette chose fascinante qu’on appelle un emploi avec un contrat qui dure plus de quelques heures[3], mais aussi, surtout, participer, à ma petite échelle, à faire du web un endroit plus riche et accessible au plus grand nombre. Je suis attaché à la qualité web, et je pense qu’on ne sera jamais trop nombreux pour la défendre.

Donc si vous cherchez (ou connaissez des gens qui cherchent) un p’tit (pas si) jeune qui débute (pas complètement[4]) dans la magie des zinternets, pensez à moi !

Notes

[1] J’ai officiellement participé à mon premier spectacle professionnel à l’été 1989, en un autre siècle…

[2] Elle n’est pas la seule, mais ça n’en est pas moins violent.

[3] Je pourrais me désinscrire de Pôle emploi, pour la première fois depuis une grosse décennie, achetague #trucDeOuf

[4] Comme le suggèrent quelques tags de ce site

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févr. 15 201912:12

Peau neuve

Il était plus que temps. Après 10 ans de bons et loyaux services, le thème bleu qui étrenna mon domaine à moi a vécu. Pour les nostalgiques qui veulent se rappeler à quoi ça ressemblait, vous pouvez croquer ce champi cliquer sur ce lien – et revenir au présent avec l’autre côté du champign cet autre lien.

Capture de noecendrier.fr, theme de 2009

Capture de noecendrier.fr, theme de 2019

D’aucuns – et ils n’auront pas tort – noteront que j’ai fait traîner plus de deux ans entre l’annonce de la refonte et sa réalisation. On va dire, pudiquement, que je n’ai pas fait que ça[1], mais foin d’excuses approximatives. La peinture n’est pas bien sèche, il y a des contenus qui exigent fermement une mise à jour, mais j’espère que vous vous y sentirez bien.

Histoire de présenter la présente incarnation de mon p’tit coin de web, signalons que l’aspect s’adapte pour être facilement lisible quel que soit l’appareil utilisé pour le consulter[2]. La page d’accueil a abandonné définitivement le style blog (mais, bien sûr, c’est toujours Dotclear à la manœuvre derrière) et, grâce au plugin Featured Media du camarade Franck Paul, chaque billet est désormais agrémenté d’une illustration d’en-tête[3]. Des boutons de partage ont aussi fait leur apparition au pied des billets. Bref, je suis impatient d’avoir vos avis sur le résultat, et je suis preneur de toutes vos suggestions. N’hésitez pas à me laisser un commentaire ici… ou pourquoi pas à passer me voir  !

Notes

[1] J’ai notamment passé un temps conséquent en 2017 sur la refonte d’un autre site… qui n’a jamais été mise en ligne :’(

[2] Les professionnels appellent ça RWD, mais on peut aussi dire site web adaptatif comme les Québécois

[3] Pour le présent billet, j’ai agrémenté la capture de l’ancien visuel d’éclats de verres fournir par Obsidian Dawn

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janv. 10 201715:37

Résolution

Wow bon sang !

Presque un an deux ans[1] et demi sans donner de nouvelles ici, voilà qui n’est pas du tout raisonnable. Ma seule excuse étant, bien sûr, la présence du l’indispensable Lomalarchovitch, débarqué dans nos vies 3 jours après mon dernier billet publié ici. On pourrait croire qu’il prend de la place, le petit d’homme ^^

Alors, en cette nouvelle année, en parallèle des vœux d’usage (santé de fer, amis en or, amours incorruptibles – et un monde qui retomberait en marche, ce serait pas mal !), je vais prendre la ferme résolution de ne plus laisser ce petit coin de web prendre la poussière !

Je prévois d’engager dans les prochaines semaines un chantier de refonte de ce site pour en faire quelque chose de plus moderne, et un endroit où j’aurais envie de causer plus souvent, d’esquisser des projets, de tracer des plans, bref, de reprendre la conversation – il n’y a pas que Twitter dans la vie, après tout…

Bref, portez-vous bien et hasta la prochaine.

Note

[1] Je ne sais plus compter ou je suis en plein déni, mais on est pourtant bien en 2017, merci Sacrip’Anne

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juil. 08 201415:16

Pri-vi-lé-gié !

Pour continuer la veine de mon précédent billet, et suite à certains trolls sur twitter que je ne parviens pas toujours à ignorer avec superbe, j’aimerais m’arrêter sur quelque chose qui revient avec insistance dans les commentaires de ceux qui ne comprennent pas que les professionnels du spectacle défendent leurs droits sociaux.

Je suis un privilégié.

Mon exorbitant privilège – et je n’en ignore rien – consiste à exercer un métier que j’ai choisi, que j’aime et dans lequel j’ai l’impression que ce que je fais a un sens, autant pour moi que pour ceux pour qui je le fais[1]. Je n’ignore pas qu’une part considérable de la population s’emmerde dans des boulots qu’ils n’ont pas choisi ou ne les valorisent pas ou sont abominablement sous-payés[2] – aucun ou n’étant naturellement exclusif ici.

Mais ce privilège a un coût : j’ignore jusqu’à quand j’aurai du travail (chaque contrat peut théoriquement être le dernier et je signe couramment deux à trois contrats par mois et autant de soldes de tout compte – y compris avec le même employeur). Si je tombais sérieusement malade, par exemple, il est quasi sûr que j’aurais été remplacé avant d’être guéri, et que je doive alors me mettre en quête de nouveaux employeurs. Je retarde depuis plusieurs mois une opération qui m’est nécessaire[3] parce que j’aurai besoin de plusieurs semaines de convalescence et que je n’ai pas ce temps-là durant l’année scolaire.

Je gagne ma vie aujourd’hui[4], mais ça n’a pas toujours été le cas, et ça peut s’arrêter très vite et mettre du temps à revenir – ça m’est déjà arrivé.

Donc oui, je suis un privilégié. Mais je n’ai pas la sensation de m’engraisser aux dépens des vrais travailleurs et d’allocations chômages indues. Mon privilège, c’est d’aspirer au bonheur. Il se trouve que ça fait partie des droits de l’homme…

La prochaine fois, j’arrête le prêchi-prêcha et je parle d’art et de beauté, promis !

Soyez (pas trop) sages, d’ici-là.

Notes

[1] Les spectateurs, hein. Je travaille avec les gens qui me payent pour le public.

[2] Je pourrais m’aligner sur cette dernière catégorie, mais je ne me plains pas de mon sort, pour l’heure.

[3] Rien de grave, hein, mais je suis obligé, en attendant de porter un équipement moyennement seyant pour ne pas lutter contre la douleur quand je joue.

[4] M. Copé me classerait tout de même dans les minables.

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