févr. 18 201116:47
Vous reprendrez bien une petite autopromo ?
Les vacances battent à nouveau son plein et, une fois encore, l’agenda est bien rempli. Toujours les mêmes spectacles, donc, avec une petite différence toutefois : afin d’alléger ma partenaire Marie Burvingt, je joue toutes les représentations des Fourberies de Scapin, dans le rôle du jeune Octave…
Par ailleurs, j’ai déjà eu l’occasion de vous donner le lien, je crois, vers le blog de la Compagnie Michel B., auquel, finalement, je ne participe pas comme je l’avais d’abord pensé[1], mais Marie fait un bon travail d’animation de cet espace, et, dans un récent billet, publie quelques mosaïques de comédiens, dont ma bobine, dans un montage que je trouve assez réussi !
Covielle (Le Bourgeois gentilhomme) / Antoine (13 à table)
Sganarelle (Dom Juan) / Léandre (Les Fourberies de Scapin)
un seul Noé ! [billet d’origine]
Bref, en un mot comme en cent : venez nombreux !
La prochaine fois j’essaye de vous parler d’autre chose… Suffit juste que je trouve le temps de faire autre chose ^^
À bientôt, donc.
Notes
[1] mon poil dans la main est tenace, dès qu’il s’agit de bloguer ^_^
mars 08 201023:49
Ça va faire un tabac !
Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n’est rien d’égal au tabac…
Les fans de Molière auront reconnu l’incipit de Dom Juan ou le festin de Pierre… Et, à ce point de la lecture, chacun se doute que je moliérise à nouveau dans cette pièce singulière.
Car oui, toujours au Théâtre Espace Marais[1], je reprends rien moins que le rôle de Sganarelle – ainsi que le paysan Pierrot dans l’Acte 2. J’ai découvert avec un vrai ravissement ce personnage profondément ambigu, qui exècre la conduite de son maître, mais ne peut s’empêcher de lui être profondément attaché. Pour le paysan, à part la difficulté de se faire entendre dans une langue étrangère, il est tout à fait attendrissant.
Cette étonnante comédie, qui ressemble assez peu au reste du théâtre de Molière, d’ordinaire peu porté sur les effets fantasmagoriques a été, rappelons-le, passablement occultée, puisque, après sa création en 1665, elle a d’abord été versifiée, et édulcorée au passage, par Thomas Corneille (à la demande de la veuve de Molière, Armande Béjart), et ce n’est qu’en 1847 que le texte original fut à nouveau interprété par la Comédie Française. Si, aujourd’hui, la pièce n’a plus à se faire connaître, j’avoue trouver plaisant de me glisser dans cette page d’histoire des Lettres.
Maintenant que j’ai bien fait mon pédant, passons aux informations pratiques : ce sera donc deux fois par semaine les vendredis et dimanches à 19h30, à partir du 19 mars[2]. Les places sont accessibles notamment à l’endroit habituel, n’hésitez donc pas à venir nombreux ni à passer le mot !
PS : oui, je sais, je ne donne pas souvent des nouvelles, mais c’est juste que comme je passe mon temps à faire des choses qui me prennent plein de temps, je ne trouve plus un moment pour vous en parler. Je vais essayer de faire mieux la prochaine fois…