mars 08 201023:49
Ça va faire un tabac !
Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n’est rien d’égal au tabac…
Les fans de Molière auront reconnu l’incipit de Dom Juan ou le festin de Pierre… Et, à ce point de la lecture, chacun se doute que je moliérise à nouveau dans cette pièce singulière.
Car oui, toujours au Théâtre Espace Marais[1], je reprends rien moins que le rôle de Sganarelle – ainsi que le paysan Pierrot dans l’Acte 2. J’ai découvert avec un vrai ravissement ce personnage profondément ambigu, qui exècre la conduite de son maître, mais ne peut s’empêcher de lui être profondément attaché. Pour le paysan, à part la difficulté de se faire entendre dans une langue étrangère, il est tout à fait attendrissant.
Cette étonnante comédie, qui ressemble assez peu au reste du théâtre de Molière, d’ordinaire peu porté sur les effets fantasmagoriques a été, rappelons-le, passablement occultée, puisque, après sa création en 1665, elle a d’abord été versifiée, et édulcorée au passage, par Thomas Corneille (à la demande de la veuve de Molière, Armande Béjart), et ce n’est qu’en 1847 que le texte original fut à nouveau interprété par la Comédie Française. Si, aujourd’hui, la pièce n’a plus à se faire connaître, j’avoue trouver plaisant de me glisser dans cette page d’histoire des Lettres.
Maintenant que j’ai bien fait mon pédant, passons aux informations pratiques : ce sera donc deux fois par semaine les vendredis et dimanches à 19h30, à partir du 19 mars[2]. Les places sont accessibles notamment à l’endroit habituel, n’hésitez donc pas à venir nombreux ni à passer le mot !
PS : oui, je sais, je ne donne pas souvent des nouvelles, mais c’est juste que comme je passe mon temps à faire des choses qui me prennent plein de temps, je ne trouve plus un moment pour vous en parler. Je vais essayer de faire mieux la prochaine fois…
déc. 14 200911:24
Jingle bells et toute cette sorte de choses
Donc il paraît que la fin de 2009[1] approche. Qu’il y a des vacances en plus.
Et le truc ironique c’est que les vacances, pour moi, signifient… Un gros surplus de boulot :-D
En effet, toujours au Théâtre Espace Marais, je vais rejoindre la distribution des Fourberies de Scapin à partir de lundi 21 décembre (oui, dans une semaine tout pile). J’y joue Argante, le père d’Octave, un brave et prudent père de famille, qui ne dépense pas inconsidérément son argent et n’est pas prêt à donner à un rançonneur plus de 18 900 €[2] et entend bien faire respecter ses droits de père, floués par un mariage impertinent.
Comme je ne joue qu’en alternance, qu’il y a aussi des dates supplémentaires de Treize à table et que ce serait fastidieux de lister tout ça dans ce billet, j’ai ouvert un agenda Google, que vous pouvez consulter ici.
Pour Scapin, la page billetreduc.com est là, et pour Treize, ça n’a pas changé.
À très bientôt, donc. Soyez (pas trop) sages ^^
Notes
[1] chouette, on va sortir des deux-mille-ties
[2] conversion de 200 pistoles d’après ce document (oué, Word çaymal), je suis preneur de toute précision à ce sujet)